Savoir se détacher de la partition

La partition, un support indispensable

Une partition est un ensemble de symboles qui te permet de savoir quelles notes jouer, avec quelle durée, quelle puissance sonore…

Partition et Tablature

Partition & Tablature harmonica

Une partition te donne la structure d’un morceau, elle te décrit comment il s’articule tout au long de son exécution : en combien de parties il est découpé, combien de fois on doit jouer chaque partie… Un exemple simple de structure, c’est la chanson :

  • une introduction ;
  • deux couplets ;
  • un refrain ;
  • un autre couplet ;
  • retour au refrain ;
  • nouveau couplet ;
  • refrain final ;
  • coda.

Interpréter un morceau d’après la partition

Une partition n’est pas un ordre à exécuter, où il faudrait à tout prix jouer les notes exactement comme elles sont écrites ! il faut plutôt la voir comme un support d’aide à la création : rien ne t’empêche d’ajouter des notes, d’en supprimer, de les décaler par rapport à leur emplacement imaginé par le compositeur… Bien sûr, il faut savoir quoi enlever, quoi rajouter, comment se décaler par rapport au temps sans que cela ne dégrade la cohérence de l’ensemble du morceau. Savoir jouer d’un instrument de musique, c’est aussi savoir faire tout cela.

Improviser en s’aidant de la partition

De la même façon que l’on peut jouer une partition en modifiant certaines notes, on peut s’aider de la partition pour s’en détacher et improviser. L’improvisation, un art difficile ? Sans doute, si l’on s’y lance à corps perdu sans aucune méthode. En fait, tu as deux pistes possibles pour improviser :

  • soit tu apprends  500 morceaux par cœur et tu espères réussir à replacer quelques phrases musicales dans tes futurs solos ;
  • soit tu abordes l’improvisation avec méthode, grâce à des outils simples à appliquer mais terriblement efficaces.

A ton avis, quelle est la meilleure approche ?

Quels sont les prérequis pour savoir improviser ? Tout d’abord, pour savoir improviser, il faut déjà bien connaître son instrument. Si tu sais bien jouer de l’harmonica, si ton jeu est fluide, même si tu ne joues que les notes naturelles, tu es prêt à improviser !

Savoir improviser, ça doit prendre des années ?

En fait, avec de bonnes méthodes, c’est assez rapide. Seulement, il y a un préalable.

Le préalable à l’improvisation, c’est d’être capable de jouer en note-à-note sur son instrument. Car si tu n’es pas encore à l’aise pour jouer une seule note à la fois, c’est cela que tu dois travailler d’abord.

Il y a une chose importante, c’est d’adopter l’état d’esprit de l’improvisateur.

En effet, il faut accepter l’idée d’être un peu perdu, au départ. Quand tu suis les cours dans une formation où je t’apprends à jouer un morceau, tu n’as qu’à comprendre ce que je fais, m’écouter et m’imiter. En improvisation, je te donne des outils concrets, bien sûr. Mais il y a une part de créativité de ta part. Sinon, ça ne s’appelle plus de l’improvisation. Il faut donc accepter l’idée qu’au départ, tu vas te retrouver dans une ville que tu ne connais pas, avec des rues qui se croisent partout et où tu ne sauras pas te diriger. Pas de panique : je serai là pour te guider, mais il ne faut pas avoir peur d’être un peu perdu au départ.

Il faut plutôt voir ça comme une chance : tu as tout à inventer ! Tu utilises les outils que je te donne, tu les exploites, tu essaies de trouver des idées, tu notes ce qui te plaît, tu laisses de côté ce qui te plaît moins…

L’improvisation est un travail d’exploration passionnant, un peu comme un jeu de piste. C’est très amusant à faire et quand on est guidé, on sait que l’on ne va pas se perdre, mais ça ne s’adresse qu’aux personnes qui ont envie d’explorer et qui n’ont pas peur de l’inconnu.

Comment tu te sens, vis-à-vis de l’improvisation ?

Que ressens-tu, quand tu vois un musicien improviser comme un Dieu et que tu te dis que toi, tu es à des années-lumière de son niveau ? Peut-être que tu es frustré, de voir des types improviser librement, comme si c’était hyper facile et de te rendre compte que tu n’es absolument pas capable de faire comme eux.

N’as-tu pas l’impression de ne jamais pouvoir arriver à la cheville de ceux qui semblent improviser librement sur leur instrument ?

Et quand tu suis la vidéo d’un musicien qui te promet de t’apprendre à improviser, mais que tu te rends compte que le type est plus centré sur lui-même que sur les personnes auxquelles il s’adresse, est-ce que ça ne te met pas en colère ?

Est-ce que tu t’en as pas marre, de vouloir sortir des mélodies de ton instrument et ne jamais savoir par quel bout prendre les choses ?

Ou peut-être – si tu en es encore au début de ta formation musicale – es-tu angoissé à l’idée du travail colossal que tu vas devoir fournir pour atteindre ce niveau ?

Si tu as déjà essayé d’improviser, est-ce que tu te perds entre les gammes et les accords ? Est-ce que tu hésites entre les notes des accords les notes qui sont en-dehors des accords, pour trouver de l’originalité ?

As-tu finalement l’impression que l’improvisation, c’est un autre monde ?

 

Toi aussi, tu as peut-être testé des méthodes inefficaces

Est-ce que tu as déjà essayé de chercher des trucs sur Internet pour apprendre à improviser ? Est-ce que tu as déjà essayé de jouer des bouts de gammes ? Ou peut-être as-tu appris des phrases par cœur que tu n’as jamais réussi à replacer dans des improvisations ?

Si c’est ton cas, alors ne crois pas que le problème vienne de toi : il y a parfois de bons cours sur YouTube ou ailleurs, mais c’est rarement structuré. Et puis, ça va souvent trop vite, avec des musiciens qui sont plus centrés sur eux-mêmes que sur leurs élèves. J’en ai connu plein, des « profs » comme ça…

Bref, tu n’es pas tout seul. La meilleure preuve que tu n’es pas seul dans ce cas, c’est le nombre invraisemblable de questions au sujet de l’improvisation sur les forums et en commentaires des vidéos.

Avant de savoir improviser, j’ai galéré pendant des années

Improviser, c’était mon rêve de gosse : je me voyais m’asseoir à un piano et jouer tout ce qui me passerait par la tête ou sortir mon harmonica et jouer en étant accompagné d’un orchestre, comme ça, sans avoir besoin de rien préparer.

Quelle ne faut pas ma frustration quand j’ai constaté l’immensité de la tâche ! J’ai ressenti ça pendant des années. Et le plus frustrant, c’est quand j’ai acheté une méthode qu’on m’avait conseillée et que j’ai bossée comme un fou : la méthode, c’était de travailler des gammes dans tous les sens. J’en ai bouffé, des exercices de gammes. C’était un chef d’orchestre qui m’avait conseillé ce travail – je faisais partie d’un petit orchestre de jazz, à l’époque.

Deux ans après, à la fin d’un concert que nous avions donné devant un public mitigé, qui avait l’air de découvrir le jazz, le chef m’a pris à part et m’a dit : « Dis donc, Bertrand, on sent que tu as bien travaillé tes gammes, mais l’ennui, c’est que tes solos ne ressemblent à rien : on dirait juste des bouts de gamme ! » Tu m’étonnes, je ne travaillais que ça depuis deux ans ! J’étais en pétard contre ce prof…

J’ai alors arrêté de travailler l’improvisation, pensant que je n’y arriverais jamais, j’étais abattu.

Mais comme j’aimais toujours la musique, j’allais sur scène, dans les jam sessions – ces sessions d’improvisation où chacun improvise à tour de rôle – mais j’étais hyper angoissé, quand venait mon tour, parce que j’avais peur de faire n’importe quoi et qu’on se moque de moi.

Un soir, je retrouve un pote saxophoniste à un concert de jazz, dans un club. Je lui demande s’il va rejoindre les musiciens professionnels pour la jam, mais il me rétorque qu’il n’est pas prêt, parce que ça fait seulement deux ans qu’il travaille ses gammes deux heures par jour. Le sax professionnel qui venait de descendre de scène, ayant surpris notre conversation, nous lance : « Mais ça ne marche pas comme ça, l’improvisation ! »

Mon pote me souffle : « Tu parles que ça ne fonctionne pas comme ça ! Comment il se la joue, lui ! Il a dû en bouffer aussi, des gammes ! » Mais moi, je n’avais pas l’impression qu’il nous avait pris de haut, il semblait réellement sincère.

Personnellement, j’étais partagé entre l’espoir de trouver une autre voie et la colère, une fois de plus : si « ça ne marche pas comme ça », pourquoi tout le monde nous fait bosser ça pendant des centaines d’heures, si c’est proprement inefficace ? Inefficace et chronophage, parce que, quand tu dois bosser deux heures par jour, tu n’as plus de temps pour le reste et puis, tu agaces tout le monde, avec tes gammes… C’est l’horreur, ce truc : c’est pénible à faire, ça embarrasse tout le monde, ça te coupe des autres et au final, tu n’arrives à rien… Pas étonnant que peu de gens aient envie de se mettre à l’improvisation !

Moi qui faisais ça pour gagner en liberté… Je me trouvais enchaîné, pour un résultat miteux…

J’ai commencé à poser des questions à des musiciens professionnels, pour essayer de comprendre comment ça fonctionnait, mais à chaque fois, je recevais une réponse du style : « Ecoute, arrête de poser des questions, bosse ! Moi, j’en ai bavé, tu en baveras aussi ». Merci, les gars, sympa !

Personnellement, j’en étais arrivé à un point où il fallait vraiment que je me pose et que je réfléchisse à une meilleure solution.

Comment j’ai enfin trouvé LA méthode ultime

Bien qu’à certains moments, j’avais envie de tout plaquer, je me suis quand même relevé pour essayer de trouver la solution. C’est dans ma nature, de ne jamais me laisser abattre.

La première chose que j’ai faite, c’est que j’ai acheté absolument toutes les méthodes en livres & CD qui existaient à l’époque (ça remonte à quelques années). Méthodes en français, en anglais et en allemand. J’ai claqué des mille et des cents, pour me retrouver quasi au point de départ. Bien sûr, tout n’était pas mauvais, dans ces méthodes et il y a des conseils que j’ai pu glanés, que j’ai mis en pratique par la suite et que j’enseigne aujourd’hui.

Mais ça n’était jamais adapté aux débutants en improvisation. Surtout, c’était toujours hyper compliqués et les exemples qui étaient donnés sur les CD étaient rarement engageants, parce que ça n’était pas très musical.

J’avais une amie saxophoniste qui avait essayé une méthode qu’elle avait inventée, mais quand elle jouait, tout le monde disait que « ça sonnait faux » ou qu’elle avait « de la technique », mais « ne jouait jamais les bonnes notes ».

Un jour, un musicien de jazz m’a parlé d’une méthode mathématique – au point où j’en étais, j’étais prêt à tout essayer – mais c’était encore plus complexe ! J’ai revendu la méthode quasi au prix auquel je l’avais acheté : je n’avais pas abîmé le bouquin, je n’étais pas allé plus loin que la page 10 !

Un soir, je suis allé assister à un concert de musique baroque, à Paris, avec des amis. Un super groupe de musique de chambre, composé d’un claveciniste, d’un joueur d’archiluth (une espèce de luth énorme avec plein de cordes) une joueuse de viole de gambe (l’ancêtre du violoncelle) et un super violoniste.

J’ai adoré ce concert, c’était très musical et souvent très joyeux et je voyais que les musiciens prenaient énormément de plaisir à jouer de leur musique.

A la fin du concert, je suis allé discuter un brin avec les musiciens. Pas longtemps, parce qu’ils devaient enchaîner sur un autre concert, dans une église qui n’était pas du tout dans le même arrondissement. Comme ils étaient allés boire un verre, ils n’avaient pas encore rangé leurs affaires. Par distraction, j’ai louché sur les partitions du violoniste.

Et là, j’ai reçu un choc : sur sa partition, je me suis rendu compte que ce qui était écrit n’était pas ce qu’il avait joué. Je l’ai interrogé et il m’a dit : « Ah mais non, ce ne sont pas des notes que je dois jouer , ce sont juste des repères pour improviser ! » Bingo ! C’était ça, ze méthode ! Avoir des notes-repères et savoir cheminer entre les notes ! Et inutile en effet de jouer des gammes dans tous les sens car, à cette époque, les musiciens connaissaient juste la gamme majeure et trois gammes mineures, point !

Bien sûr, il me restait à savoir quelles notes choisir dans un morceau et surtout, comment cheminer entre les notes.

Pour cela, j’ai acheté une trrrès ancienne méthode, que des amis flûtistes, spécialistes de musique baroque, m’ont conseillée. Sans ces deux rencontres, je n’aurais jamais trouvé comment improviser efficacement et surtout, hyper facilement ! Je ne comprends même pas que cette méthode ne soit jamais enseignée, tellement elle est simple d’accès, même pour les débutants !

Bien sûr, j’ai adapté cette méthode aux musiques actuelles, celles que je jouais – et que je joue encore – à l’harmonica.

J’ai décidé d’aider les autres à improviser

Ce que je veux faire aujourd’hui, c’est d’aider un maximum de gens à improviser.

Je sais ce que c’est difficile, d’aider le plus grand nombre, surtout si ceux que je compte aider sont passés par les galères par lesquelles je suis passé et qui ne croient plus qu’une telle méthode existe. Et pourtant…

Si ça t’intéresse, lis bien les quelques lignes qui suivent.

La méthode est vraiment plus simple que tout ce que j’ai pu trouver par ailleurs

Rends-toi compte que le méthode que j’ai mise au point est fondée sur une méthode pour musiciens baroques, qui date du XVIème siècle. Il est évident qu’à l’époque, si les auteurs de la méthode avait proposé une méthode mathématique, personne n’y aurait rien compris. Et puis, encore une fois, on ne connaissait que 4 gammes, à cette époque. D’ailleurs, ce n’est pas dur : la méthode ne repose que sur une seule gamme ! La gamme de do majeur. Oui, juste cette simple gamme.

Et c’est ce que nous allons utiliser dans cette méthode. Même sur des morceaux de jazz, de bossa nova ou de rock.

Et c’est justement parce que cette méthode est beaucoup plus simple, qu’on peut l’appliquer dans tous les styles de musique.

En fait, les autres méthodes ne règlent pas le vrai problème

Les autres méthodes essaient de te faire intégrer toutes les gammes qui existent aujourd’hui et il en existe des centaines…

Mais la solution, ce n’est pas d’essayer de retenir des centaines de gammes et d’essayer de toutes les utiliser : la solution est de réussir à s’en passer !

En fait, quand je te dis qu’on ne va se servir que de la gamme majeure, on peut même se passer de cette gamme et juste de regarder dans quelle tonalité on va improviser.

Inutile de retenir l’ordre des notes, on va juste avoir un échantillon de notes à utiliser, point.

Et ce que résout la méthode que j’ai trouvée, c’est comment organiser ces notes pour créer de jolies mélodies.

Pas de jouer des avalanches de notes dans tous les sens, empruntées à des centaines de gammes : non, juste de créer de jolies mélodies, faciles à trouver, belles à jouer.

Voici ce que ça donne, avec un peu d'entraînement

J'ai écrit la partition d'une improvisation que j'ai faite, à partir de La Chansonnette, une chanson jazzy interprétée par Yves Montand. J'ai d'abord improvisé, puis j'ai écrit la partition de mon improvisation, pour te montrer ce que ça donne.

Tu vas peut-être trouver ça compliqué, parce qu'il y a beaucoup de notes. Mais ne t'attache pas à ça : avec la méthode que je vais te montrer, tu vas réussir à trouver ces phrases spontanément, avec un peu d'entraînement.

Attache-toi plutôt à la musicalité de l'ensemble et demande-toi si tu aimerais savoir faire de même (pas forcément jouer exactement les mêmes notes, mais si tu aimerais avoir cette aisance et cette musicalité).

Voici ce que j'ai décidé pour toi

J'ai créé une formation de A à Z pour te permettre d'obtenir le même résultat en seulement 6 mois.

Pas 6 mois de théorie : tous les outils que je t'apprends à utiliser trouvent leur application pratique aussitôt.

Pour suivre ces 6 mois de formation, tu n'as besoin que de 30 minutes de travail quotidien. En tout et pour tout, 90 heures de pratique.

90 heures, c'est juste l'équivalent de 4 jours à peine, mis bout à bout.

Et une fois que tu sauras faire ça, tu pourras improviser sur des milliers de morceaux. Si tu ne veux suivre qu'une seule formation sur l'improvisation, c'est celle-là qu'il faut suivre, car elle va te servir toute ta vie.

Cette méthode n'est pas pour tout le monde !

Franchement, si tu penses qu'il suffit de regarder les vidéos de cours comme une série télé et d'être passif, inutile de me dire que ça ne fonctionne pas : cette méthode est faite pour les gens sérieux, qui vont vraiment jouer le jeu.

Bien sûr , ce n'est pas une méthode prise de tête : tu vas te faire plaisir et tu vas te senti de plus en plus fier de toi, au fil de ta progression, mais il faut un minimum d'engagement et de sérieux. Une demi-heure par jour, ce n'est pas énorme et ce n'est pas grave si, de temps à autre, tu ne peux pas faire d'harmonica tous les jours.

Mais si tu ne pars pas avec un bon état d'esprit, tu n'y arriveras pas.

Et franchement, comme j'offre un suivi personnalisé entre les cours, pour répondre à tes questions, je n'ai pas envie de perdre mon temps avec des gens qui veulent juste ajouter une formation de plus à leur arsenal, qui ne feront rien et qui m'enverront des messages pour me dire que c'est trop compliqué ou qui voudront se faire rembourser. Oui, car tu bénéficies d'une garantie satisfait ou remboursé de 60 jours. Parce que, si tu t'aperçois que ma pédagogie ne te convient pas, tu as le temps de changer d'avis.

Mais si, d'ores et déjà, tu pars avec l'idée d'en faire moins que le minimum, inutile de prendre la formation pour te la faire rembourser au bout de 2 jours.

Je t'offre une partie de la méthode

Afin que tu comprennes comment ça marche et que tu voies si la méthode peut te convenir, clique sur le bouton ci-dessous : tu vas accéder à une partie de la méthode en vidéo.

Cette méthode, je l'appelle Cheminement Mélodique.

Apprends à improviser grâce au cheminement mélodique

Clique sur ce bouton pour découvrir les bonnes surprises que cette méthode d'improvisation te réserve et en voir un extrait en vidéo :

2023-07-31T12:04:53+02:00
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